Dans cette histoire, Bob ne s’appelle pas Bob, Pang ne s’appelle pas Pang. Pour le reste, tout est vrai.
Juillet 2014, je dois me rendre au Cambodge pour changer de visa. Je viens de quitter mon job de salaryman à Bangkok, après une énième dispute sur l’utilisation du budget marketing avec mon collègue Nippon, Takeshi. Mon supérieur était contre l’utilisation d’Adsense. C’est vraiment dommage car nous avions fait un bon taff, et nous étions les premiers sur Google et Youtube avec 0 budget SEO. Takeshi, lui, préfère utiliser la carte de l’entreprise pour sortir les clients à Thanya.
Takeshi est un drôle d’oiseau, il bosse de 8 heures à 20 heures, et le soir il boit des bières avec les clients jusqu’à 2 heures du matin à Thanya.
Impossible pour moi d’avoir le même rythme de vie, mais les clients ont l’air de l’aimer et ses ventes sont bonnes.
Moi, je suis en charge du marketing et des sites webs. Je ne dois pas faire de vente mais du jour au lendemain, on me demande de faire » Sales et Marketing « . La vente ce n’est pas mon truc, car j’ai toujours du mal à vendre un produit quand je sais qu’il y a meilleur et moins cher ailleurs.
Mais comme Takeshi a plus d’ancienneté que moi, il décide de partir en guerre contre moi :
-Manek, tu finis tous les jours tôt. Tu devrais faire des heures supplémentaires..
-J’aimerais bien les faire, mais selon la loi thaïe, je dois être payé pour les heures sups. Tu penses que notre président va me les payer.
-Non, mais tu devrais quand même les faire.
-C’est hors la loi.
Tous les jours, la même petite remarque. J’ai de plus en plus envie de lui mettre un uppercut dans le visage.
Bref, un jour Takeshi me convoque :
-Tu peux nettoyer ton bureau, demain tu ne viendras pas.
-Tu me vires ?
-Oui.
-Je vais parler avec le président.
-Il refuse de te voir.
J’arrive devant le bureau du président qui est gardé par deux membres de la sécurité.
-Ils sont champions de muay-thai, tu peux toujours essayer, me conseille Takeshi.
-Takeshi, tu es un vrai fils de Pang.
C’est alors que je me retrouve du jour au lendemain sans emploi à l’étranger. Normalement, quand tu quittes ton travail, ton entreprise doit supprimer ton visa. Dans mon cas, ils ont tout fait pour ne pas le faire, histoire que je galère davantage à en changer.
-Et les 3 mois de salaires …
-Ils ont oublié aussi.
L’immigration me conseille, d’aller faire un tour au ministère du travail. Après un rendez-vous au ministère du travail, le lendemain Takeshi me contacte pour me dire que les 3 mois de salaires seront virés sur mon compte et que mon visa sera annulé. Maintenant direction le Cambodge, histoire de demander un nouveau visa à l’ambassade de Thaïlande basée à Phnom Penh.
-Putain, c’est la plus grosse introduction du blog.
-Article à l’ancienne mon cher Charles.
La situation ne me fait guère peur, je quitte la Thaïlande afin d’avoir un visa de six mois dans le but de trouver un nouvel emploi, tout en continuant à bosser pour des clients en ligne. J’en profite aussi pour acheter mon premier Reflex numéro, le D7100, ainsi qu’un très bon objectif : le Sigma art 35 1.4. Quitte à avoir du temps libre, autant l’utiliser pour apprendre la photographie.
La vie nocturne au camboge pour les nuls
Le Cambodge, ce n’est pas ma première fois. C’est un pays encore assez pauvre mais certains kiffent. D’autres comme Charles, moins. Quand tu arrives au Cambodge pour la première fois, tu as l’impression de revenir 20 ans en arrière.
Revenons à notre histoire de visa. La raison pour laquelle j’ai choisi le Cambodge : les visas sont très faciles à obtenir dans les ambassades thaïlandaises.
Note de Manek, ce n’est plus le cas.
-Manek, tu as oublié un détail…
-Oui, au Cambodge, l’agence Air Asia propose un service de visa. Vous déposez votre passeport à la boutique du centre ville, 4 jours après le visa est prêt pour 50 USD. Je trouvais le service génial. Aller à l’ambassade et attendre comme à la poste, non merci.
J’arrive à l’aéroport tard le soir, je pose mon sac de bagage Paul Smith. Il contient deux jeans, et mes fameux t-shirt Uniqlo de couleur noir uni que j’achète tous les deux ans depuis maintenant dix ans. Le lendemain, direction la boutique Air Asia pour faire mon visa. On m’informe que cela prendra 5 jours à cause d’un jour férié…
-Manek, tu as encore oublié un détail.
La vraie raison de mon séjour au Cambodge se nomme Bob. J’ai rencontré Bob lors de ma première sortie à Bangkok avec Sly.
-ça en fait des noms courts.
-Oui, en Thaïlande, tout le monde à un surnom assez court.
Bob était encore plus bizarre que moi, c’est peut-être la personne la plus crevarde que j’ai rencontrée. Un peu comme notre président dans le monde d’avant.
Cependant j’aimais bien Bob, sauf quand il avait tendance à partir avant de payer la putain d’addition au Penny Black, ( qui n’était souvent que de 200 THB par personne ) et ce à 3 heures du matin.
-On appelle ça faire une Bob partir au moment de payer l’addition.
On se voyait souvent avec Bob, et il n’arrêtait pas de me vanter les mérites du Cambodge, le Far west de l’Asie qu’il kiffait tant.
Bref, je suis allé au Cambodge car mon pote Bob y était aussi. C’est peut-être stupide à écrire, mais j’étais content à l’époque d’avoir une personne à qui parler en français. Bob était un espèce de psy qui avait tendance à me faire passer de Boo à Majin Bu. Petit détail amusant : Bob était aussi patron d’un bar à putes de rue à Sukhumvit.
-Dit comme ça, tu envoies du rêve.
Il avait une copine thaïe, Pang, qu’il avait rencontrée devant le Sofitel pour faire une partie de Mario Kart bon marché. C’était elle qui s’occupait du bar tandis que Bob faisait les comptes. Bob était un bon gestionnaire. Son bar lui rapportait suffisamment d’argent pour vivre sans utiliser ses économies. Il avait un petit côté à la Carlos Ghosn qui me faisait vraiment rire. On rigolait souvent avec lui
-Bob, tes parents t’ont payé la meilleure école d’ingénieur de l’ouest pour que tu finisses gérant d’un street bar à putes.
-Putain, oui. Si mes parents savaient …
Bob et moi, nous étions complètement différents, il sortait d’une grande école d’ingénieur, moi d’un DEUG de japonais et d’une fac japonaise. Il était chef d’entreprise. Moi, employé.. Il était de droite. J’étais plutôt apolitique.
-Chef d’entreprise ?
-Il gérait un bar à putes, mais cela restait une entreprise.
Bref, j’avais décidé de passer une semaine de folie, avec le copain Bob, histoire de me changer les idées après ce licenciement éclair.
Première soirée à Phnom Penh
On se retrouve le lendemain après-midi à mon hôtel qui est un super hôtel du quartier, donnant une putain de vue sur la rivière.
Bob avait choisi un hôtel à 8 USD la nuit avec la climatisation comme il aimait me le préciser.
-Putain, tu viens de quitter ton taff, et tu t’offres un hôtel à 40 USD la nuit. Tu abuses, Manek.
-Tu as vu ? En plus ils m’ont surclassé, j’ai une suite de 70 euros.
J’adorais ma chambre, elle avait une vue imprenable sur la rivière de la ville et la salle de bain était énorme. En bas de la rue, tu pouvais boire du bon café, j’étais heureux. Après avoir bu un café à un dollar, hors de prix selon Bob.
Direction l’apéro dans son restaurant français préféré. Bob m’invite à manger dans un restaurant français, cela me semble aussi louche qu’un discours d’un homme politique.
un expat prend l’apéro
Le restaurant est situé dans le quartier chaud de la ville. Comparé à Shinjuku, le quartier chaud est quasiment sympa, rien n’est glauque.
Bob a rendez-vous avec sa courtisane : Dao. Une fille khmère toute petite, avec des seins énormes. Elle est aussi distinguée que la belle Sibeth, un 14 juillet.
Je commence à comprendre pourquoi il kiffe PP : les filles.
-C’est Dao ma régulière, elle me demande 10 USD la journée.
-Oui, j’ai compris. Elle te demande 10 USD, et elle demande 60 USD aux autres ….C’est toujours la même histoire.
Une des raisons pour laquelle je n’ai jamais payé un barfine et une fille de bar, c’est que tu as toujours l’impression d’être spécial. Alors que pour finir, en basse saison, les prix sont bas pour tout le monde.
-La loi de l’offre et la demande.
-Te faire sentir spécial est son travail mon cher Charles.
On arrive au resto. Un serveur khmer nous donne le menu.
-Putain ! 6 USD, le steak frites ! C’est top !
On commande deux steak frites et une bouteille de vin. Le tout pour 30 USD. Impossible de trouver un meilleur prix en Asie.
-Manek, pourquoi tu parles en dollar ?
-Mon petit Charles, au Cambodge tu dois payer en Dollar.
Le steak frites est encore meilleur que celui de ma grand-mère, ancienne cuisinière. A coté de nous, mange l’auteur Belge de la chanson » ça plane pour moi » et de l’hymne à Pattaya, Lou Deprijck.
Je me demande, si tout cela est réel, car c’est tellement trop gros. Les patrons viennent alors nous saluer. Ce sont deux légionnaires Français, dont l’un, travesti, a encore du mascara sur les yeux. J’ai envie de rire, puis je me souviens qu’il était légionnaire…
Note de manek, si quelqu’un se souvient du nom du resto, il était assez connu, vous pouvez l’écrire dans les commentaires ?
Oh putain, ma soirée commence bien. Dao nous quitte, sa soeur est malade. On connait la chanson, Bob semble être un peu déçu, mais il sait très bien que cela est l’occasion pour lui ce soir d’avoir une nouvelle petite copine.
Direction les bars à filles, il est encore tôt : 22 heures. Je commence à m’endormir puis je commande un Irish Coffee avant de partir.
Les bars à filles du Cambodge
La plupart des bars proposent des bières à 1 USD ainsi que des filles. Une fille m’aborde :
-You buy me a drink ?
-No but I Give you 2USD and you go talk with your boyfriend on Skype.
Elle hallucine, mais elle accepte de me laisser tranquille contre deux euros. Bob aussi hallucine. Je suis un putain de pigeon selon ses mots.
La tournée des bars commence. Bob adore ses bières à 1 USD. Les cocktails à 3USD ne sont pas mauvais non plus. Je commence à comprendre pourquoi Bob aime le Cambodge, l’ambiance est beaucoup plus sympa qu’à Bangkok. Tu peux t’amuser pour 10 USD et les filles sont plus sympas. On parle de tout, et de rien. Bob me parle de notre nouveau ministre de l’économie, un banquier qui ira loin selon lui. C’est la première fois que j’entends parler d’Emmanuel Macron dans un bar à pute du Cambodge.
-Respect Manek, d’avoir réussi à insérer cette phrase.
2 heures. La soirée se termine… C’est alors que Bob m’offre un Redbull.
Le Pontoon la boîte à Freelance de Phnom Penh
C’est le début de la soirée. En route pour le Pontoon.
-Impossible à prononcer le nom de ce nightclub.
Le Pontoon est la boîte à freelancer de PP, mais comme toutes les boites à escorts, cela tendance à commencer trop tard pour moi.
Note de Manek : en 2019, le Pontoon refuse les freelances car elles sont habillées trop … sexy. Putain, ça a bien changé le Cambodge.
La boîte est étrangement propre, la musique pas trop forte, et le Lounge me plaît assez.
5 USD le cocktail, 20 USD la bouteille de Prosecco, les prix sont corrects comparé à Bangkok. Bob commence à être célèbre car cela fait déjà deux semaines qu’il est parti renouveler son visa. Pang m’a même envoyé un message pour me dire qu’elle est inquiète pour Bob. Bob rigole quand je lui montre le message. Des filles lui disent bonjour, d’autres l’ignorent. Bob est une star à PP. J’imagine qu’il doit kiffer sa revanche sur la vie, lui le mec random en France qui est devenu The Bob au Cambodge. C’est toujours bon à prendre pour son égo.
Je suis complètement bourré et je viens de dépenser 20 USD pour des kaluah milk, cocktail que je kiffe depuis mon premier voyage à Tokyo.
Bob se moque de moi :
-Putain Manek, tu n’abordes personne. T’es le seul mec à aller dans un bar à freelances pour finir seul sur Youporn dans ta chambre.
-Tu viens de trouver la définition du mot Manek, j’espère un jour que cela sera dans le dictionnaire.
Bob est encore plus excité quand Athy, une vietnamienne arrive avec ses copines.
-Va pecho Athy, elle me met des vents depuis des mois.
-Tu veux dire qu’elle refuse de coucher avec toi pour 10 USD ? Quelle connasse.
Bob rigole, mais je pense qu’il n’a pas aimé mon sarcasme.
C’est vrai qu’elle est jolie Athy, c’est un peu la super star de la boîte de nuit. Elle est mignonne, pas super sexy mais tous les mecs lui tournent autour. Même les serveurs ! A Tokyo, elle aurait certainement été mannequin. Au Cambodge, elle est Zahia.
-Remarque, Zahia c’est pas mal, elle aurait pu finir Dao.
-Charles, tu es méchant. J’ai autant de chance de l’aborder que de gagner au loto.
-Tu pourrais lui donner 100 USD. Elle finirait la soirée avec toi, Manek.
-Charles, tu es méchant. Payer 100 USD pour dormir à côté de Athy…
Bob va trinquer avec Athy : elle lui met un vent énorme. Cela me fait rire.
-Tu vois c’est une princesse, un jour je finirais par la séduire.
-Tu pourrais lui donner 60 USD, et elle accepterait de jouer à Mario Kart avec toi.
Gros blanc de la part de Bob, payer 60 USD pour une partie de Mario Kart ? Jamais de la vie. C’est alors que Dao arrive. Bob retrouve Dao qui accepte de finir la soirée avec lui contre un petit billet. Ils boivent des bières, s’embrassent tellement vulgairement que j’ai honte d’être à côté de lui. Je télécharge un émulateur pour mon Galaxy Note et commence une partie de Super Mario Land, mon Mario préferé.
-Manek, tu es assis au bar à jouer à Mario land sur ton Smartphone. Tu abuses.
Bob me laisse pour partir aux toilettes. C’est alors que l’impensable arrive, Athy m’aborde :
-Tu te fais chier ou tu es gay ?
-Bah, disons que mon pote Bob me fait un peu honte.
-C’est vrai que ton pote, il est bien dégueu avec sa pute Dao.
Dans ma tête, je pense :
-Si elle insulte Dao de pute, c’est que cela doit vraiment être grave.
Je rigole, puis Athy prend ma main et m’invite à sa table, loin de Bob. Puis, elle me propose de boire un verre de Prosecco avec elle.
-T’inquiète, j’ai déjà payé ma bouteille…
A ce moment là, je m’inquiète plus pour mon cerveau. Vais-je être capable de trinquer ? …
Mission accomplie, puis Athy m’invite à danser, je décline car je suis aussi bon en danse qu’en orthographe.
Athy m’embrasse, j’ai l’impression de rêver, tout cela semble irréel. Ma soirée entière est complétement irréelle.
C’est alors que Bob arrive et me pousse. Je tombe. Il réalise qu’il vient de faire une très grosse connerie., Il part de la boîte avec Dao.
Je capte pas trop ce qu’il vient de m’arriver, il me chauffait pour aller voir Athy, et il est jaloux car il m’a vu l’embrasser…
J’essaie de le retrouver devant à la sortie. Devant le Pontoon, il explose :
-Tu es vraiment un connard de pecho la seule fille dont je suis tombé amoureux.
Dans ma tête, je pense 🤔 :
-Heu… Tu avais oublié de me le souligner et tu voulais que je sois son client, il y a deux heures.
Comme je n’ai pas envie de me battre avec lui, je m’excuse mais il commence à être violent et essaie de me pousser.
La sécurité me propose alors de le tabasser pour 10 USD.
J’accepte :
-Vous allez prendre l’argent et le mettre dans un tuk tuk pour qu’il rentre à son hôtel.
Athy est halluciné devant la scène.
-Ton pote, c’est vraiment ton pote ?
-Oui, t’inquiète. Tout ira bien. Désolé, je suis fatigué. Je rentre.
Athy insiste pour rentrer avec moi.
-Je suis déchiré, tu peux dormir avec moi. C’est tout.
Elle m’embrasse, j’aime sa façon de dire oui.
On arrive à l’hôtel, elle prend une douche, j’en prend une. Elle me demande si nous allons jouer à Mario Kart.
-Ecoute, tu es très jolie, je comprends pourquoi tout le monde te kiffe. Mais je suis fatigué 💤 bonne nuit.
Elle est un peu surprise de voir un européen refuser ses avances.
Elle m’embrasse et me dit bonne nuit.
Je me réveille avec Athy à côté de moi. Je regarde mon téléphone, j’ai un message de Bob : « Désolé pour hier, j’étais un gros con. » Une partie de Mario Kart plus tard, Athy me demande quand est-ce que je rentre à Bangkok.
Dans 3 jours… Si tu veux, on peut rester ensemble.
Je lui explique que j’ai toujours eu du mal à payer des filles pour être avec moi. Elle m’embrasse.
-Non juste comme un couple normal, tu ne me payes pas, tu payes juste le bafine à mon bar.
-Okey, combien ?
-15 USD pour 3 jours.
Alors que Bob me décrivait Athy comme une business woman, j’ai l’impression d’avoir devant moi une fille normale. J’accepte son offre : je vais être le petit copain d’une XXXX pendant 3 jours,.Je vais pouvoir écrire ça sur mon CV un jour.
Maintenant comment explique à Bob cela ?…
J’invite Bob à prendre un café … Il me demande combien j’ai payé Athy.
-En fait, elle ne ma rien demandé …
Bob sait que je ne mens pas, mais il fait semblant de ne pas me croire. ⁃
-Arrête, c’est la fille la plus business de Phnom Penh, elle n’est pas gratuite🤗
-Si tu veux 😝
Athy est partie se changer, elle doit me rejoindre dans une heure. Je dis à Bob que je suis trop fatigué pour sortir aujourd’hui. Il me parle encore de Athy :
. -Tu es du genre à donner 40… je vais essayer 30 ce soir!
Dans ma tête, je sais très bien que cela ne sera pas possible car Athy m’emmène dans un marché local ce soir.
-Tu as raison, à 30 USD cela sera possible.
-Manek, ton côté homme politique me fait froid dans le dos.
-Merci, Charles.
A continuer …
Athy de dos au marché de nuit.
PS merci à Brice pour la relecture.